2 septembre 2009

Betty Hill

Le subterfuge que j'ai imaginé, pour faire dire à Betty Hill la réalité de sa rencontre, se met en place. Demain je lui téléphone, juste avant de partir à Copenhague.
La psychorencontrologue prépare le dispositif.
Mon téléphone a été modifié afin que ma voix prennent les intonations subtiles de qui veut aider, mais de qui souffre également d'un mal inconnu. Un grain dans la voix qui lui ferait se souvenir celle de l'hypnotiseur, sa jeunesse à la chronologie écartelé par un évènement incertain.
Demain, Rolf Jensen sera devant moi, et ma voix ne me sera que d'une utilité négligeable. Je suis excitée, ce rendez-vous m'ouvrira-t-il des optiques majeures ?